Par Karine Guépratte pour l’Ecole Synergie Naturopathie
Les facteurs essentiels de la vitalité de l’air sont sa température, son taux d’humidification mais aussi son niveau d’ionisation.
Les sources de l’ionisation négatives sont liées à :
– la radioactivité des roches du sol : le radon est produit partout à la surface de la terre. Il est issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre. Certains types de roches, notamment le granit, en contiennent davantage. L’émission vers l’atmosphère dépend de deux facteurs : les conditions météorologiques et les propriétés des sols et des roches.
– l’action des « rayons cosmiques et solaires » et, en particulier, des rayons ultraviolets : en fait ce terme est conservé pour des raisons purement historiques car on sait désormais que ce ne sont pas des ondes électromagnétiques, mais des flots de particules arrivant de l’espace, parfois à très grande vitesse, constitués essentiellement de protons ou particules alpha .Cette radioactivité naturelle (radon) au contact de la terre chargée négativement libèrent des ions négatifs dans l’environnement. Ceci est valable dans une atmosphère non polluée. Certaines de ces radiations disposent d’un pouvoir de pénétration qui leur fait traverser les parois les plus épaisses, alors que d’autres sont arrêtées par des écrans de diverses natures.
-la fonction chlorophyllienne : elle provient de cette substance qui donne aux plantes leur couleur verte et qui produit de l’oxygène sous l’effet de la lumière. Cet oxygène est ionisé négativement. On peut souligner le rôle des algues qui fournissent à la planète 80 % de sa teneur en oxygène.
– la pulvérisation des liquides : la formation d’ions négatifs dans ces conditions est appelée l’effet Lenard et qui s’observe aussi quand des gouttelettes d’eau heurtent un obstacle ; c’est le cas pour la pluie, du choc des vagues contre les rochers, d’une cascade, d’une fontaine …
-la friction directe ou sous l’effet du vent des aiguilles de pin et des herbes.
L’effet Lenard est également connu sous le nom d’effet balloélectrique ou effet cascade, et désigne une production d’électricité émanant de l’éclaboussement de liquides à l’interface avec un milieu gazeux, observable à l’état naturel dans les cascades, les éclaboussures de cours d’eau ou les chutes de pluie.
Lorsque des gouttes d’eau se brisent sur une surface d’eau, ou à la surface d’un solide humide, une charge électrique positive apparait dans l’eau tandis qu’une charge électrique négative apparait dans l’air environnant. L’eau, en frottant contre la terre ou les roche, « arrache » des électrons et ionise l’atmosphère car l’oxygène « piège » ces ions négatifs. (L’effet se manifeste également, mais en quantité variable et parfois avec une inversion des charges, pour d’autres liquides que l’eau (à condition qu’ils aient une polarité) et d’autres gaz que l’air.)
L’effet Lenard doit son nom au physicien allemand Philipp Lenard, qui en 1892, publie un traité complet sur l’« électricité produite par les cascades ». C’est lui qui introduit le terme
« Effet cascade ». Dans ce traité, Lenard montre qu’après l’impact de gouttes d’eau distillée sur une plaque humide, les gouttes deviennent chargées positivement, tandis que l’air autour de l’impact devient chargé négativement. Les charges électriques n’apparaissent qu’après l’impact : Lenard en déduit une relation de causalité. Il montre également que l’effet est fortement diminué en utilisant des gouttes d’eau du robinet à la place de l’eau distillée. Lenard formule également l’hypothèse que l’atmosphère dans laquelle a lieu l’expérience a une influence sur les résultats. En 1915, Lenard publie un second traité où il critique les hypothèses qu’il a lui-même formulées et complète les travaux antérieurs. L’identification de l’effet cascade a été une contribution majeure dans la recherche sur les phénomènes électriques dans l’atmosphère terrestre. Ainsi, ce phénomène est envisagé pour expliquer : l’apparition d’une charge de surface négative sur la terre, les variations de charge de la pluie ou encore une des causes de l’origine des orages. Il sera ainsi évoqué la possibilité que l’effet soit dû à un transfert d’électrons à l’interface entre le liquide et le gaz. Il n’y a, à ce jour, pas encore de consensus scientifique sur les mécanismes exacts à l’œuvre pour expliquer cet effet.
Bien que l’effet Lenard soit étudié depuis plus d’un siècle, il a été difficile avant le milieu du XXe siècle d’avoir des relevés d’ionisation précis en raison de l’absence d’instruments de mesure. Ainsi, il a fallu attendre 2006 pour récolter les premières données.
Comme tout être vivant, sans même nous en rendre compte, nous absorbons constamment les énergies présentes dans notre environnement, nous les transformons et les irradions à notre tour. Nous les ingérons à travers l’eau que nous buvons et les aliments que nous mangeons, mais également par notre respiration et nos cinq sens. Ainsi, notre alimentation physique n’est pas la seule source d’énergie.
Selon l’enseignement de Marchesseau, la naturopathie étudie le corps de l’homme sous quatre aspects : physique, vital, mental, spirituel. Ces quatre corps ont un mode de fonctionnement qui leurs sont propres et notamment une nourriture et des fluides qui les caractérisent :
– Le corps physique se nourrit d’électrons qui eux même sont formés d’ultimatons.
– Le corps vital se nourrit de biotons ou grains de vie.
– Le corps mental se nourrit de psychons
– Le corps spirituel, de spiritons.
La matière vivante est soumise aux mêmes lois physico chimiques qui régissent la matière brute dont elle est en partie constituée mais les forces de vie qui l’animent font qu’elle acquière des propriétés spéciales. Ainsi la matière a pour base l’électron et la vie a pour substance de constitution le bioton.
Pour Marchesseau, les biotons seraient d’origine cosmique. Ils se condenseraient en pénétrant l’atmosphère, et passeraient plusieurs filtres avant d’entrer dans l’organisme humain par le corps vital. Ils seraient ensuite stockés au niveau de l’aura, « grand réservoir de vie » de forme ovoïdale, dans lequel le corps physique pourrait puiser à volonté.
Ainsi le bioton serait un grain d’énergie non matérielle. Cette notion est évoquée dans différents courants de pensée et prend différents noms : PRANA, CHI, CALLAMA (tibétains), ODES (Celtes), FEU DIVIN (Pythagore), ETINCELLE (Hippocrate), ELAN VITAL (Bergson) ou encore FORCE VITALE pour les naturopathes.
Parmi les lois du vitalisme, on retrouve la loi de recharge vitale qui énonce que : « La vie ne procède que de la vie. On ne peut se revitaliser qu’en contact avec des sources vitalogènes (soleil, terre, rosée, animaux à sang chaud, magnétisme humain, aliments vivants…) ».
Ainsi la nourriture physique est loin d’être notre seule source de vitalité et l’on peut se poser la question de l’existence, entre terre et ciel, d’une énergie subtile, libre et infinie, capable de nourrir tous les plans de notre être.
Karine Guépratte
SOURCES :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Lenard
https://www.aquasante.net/wasserfalleffekt.html
https://inexplore.inrees.com/articles/energie-ciel-terre-soleil-prana-grounding-alimentation
« Aux sources de la Vie », tome 2, (livret n°50-2) P.V. Marchesseau